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Alors que l’adage « l’intendance suivra » a souvent justifié dans l’économie de pénurie d’après guerre la quasi-absence de la préoccupation logistique, la pression concurrentielle croissante que connaissent les marchés contemporains (concurrence par les prix mais aussi concurrence hors prix) a singulièrement fait évoluer les esprits2 :

  • le progrès technique a permis de concevoir et de fabriquer des produits « techniquement » valides ;
  • l’organisation scientifique de la production (via le taylorisme ou le toyotisme) a réduit les coûts de fabrication ;
  • le marketing a contribué à mieux adapter les produits à la demande du marché.


Aujourd’hui, la discipline « Logistique » est apparue comme une occasion de faire mieux correspondre le service, au sens large du terme, aux besoins et attentes des clients :

  • la notion de service devient tellement incontournable qu’il est de moins en moins envisageable d’offrir un produit hors d’un contexte de service rendu à l’un ou l’autre stade de l’échange (avant, pendant ou après la vente proprement dite) ;
  • le coût de ce service peut être très important et peut fort bien représenter une part non négligeable, sinon majoritaire, du prix de revient du produit. La maîtrise de ce coût n’est pas assurée tant les différents éléments qui le composent dépendent de fonctions qui agissent indépendamment les unes des autres, sans coordination ou supervision appropriées.

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